11.7.06

Nage, nage, si tu bois le potage...

Deux micro-événements de notre vie familiale survenus la semaine dernière méritent bien une petite note sur ce blog.
La relation de cause à effet de ces petits miracles ne me parait pas tout à fait anodine d'ailleurs...

Premier événement, chronologiquement parlant... J'ai obtenu une heure de liberté, child-free, husband-free! Et cela sans quémander! Mon cher et tendre rentré plus tôt m'a proposé d'aller nager à la piscine. Je n'ai pas tergiversé longtemps, en deux minutes, maillot-lunette-serviette étaient jetés en vrac dans mon sac, en cinq minutes j'avais sauté dans la voiture, et dix minutes plus tard, je nageais seule et encore plus seule, eh oui, avec mes deux bras et mes deux jambes libres de toute petite sangsue dont le prénom commencerait par un P. Un miracle, je vous dis. Beaucoup de détente en un temps record!!!
En toute honnêteté j'étais assez sidérée de cette proposition maritale, de la part de quelqu'un qui me disait quelques semaines plus tôt ne pas se sentir en mesure de garder les deux filles car elles "bougeaient beaucoup". Je peux en vérité célébrer ma perspicacité plus que la rapide évolution de mon homme dans sa fonction paternelle, car il s'est avéré que le sieur avait lui-même RDV un peu plus tard à la piscine avec un collègue et voulait donc s'assurer cette sortie par une offrande préalable de temps libre. Bien joué quand même.

Deuxième événement, la nuit même. Nuit de la demi-finale de foot (beurk le foot) où donc les gens s'amusent à klaxonner dans les rues et à hurler assis sur les portières de leurs voitures, où j'aurais pu m'attendre à devoir courir d'une chambre de petitou à une autre chambre de petitou... Eh bien que nenni, Pitoue, 14 mois bien sonnés, qui ne dort jamais plus de deux heures d'affilée sans appeler à corps et à cris le sein de sa mère, a fait une nuit complète, oui, sans se réveiller, sans chouiner, sans téter, de 21h à 6h du mat. J'étais sciée, épatée, j'aurais bien été brûler un cierge en pleurant de joie...
A mon désespoir, malheureusement, Pitoue n'a pas réitéré son exploit.

Déductions :
- je devrais plus souvent planter homme et progéniture pour aller nager tranquille.
- ou bien je devrais aller klaxonner toutes les nuits sous la fenêtre de ma fille pour qu'elle daigne dormir d'une traite.

4 commentaires:

Shalima a dit…

Peut-être vaut-il mieux éviter la 2nde solution, si tu ne veux pas finir la nuit au poste pour tapage nocturne ;-)

Bellzouzou a dit…

moi, les deux déductions me semblent pertinentes.

Anonyme a dit…

Je viens de découvrir ton blog et je sens qu'il va me plaire ! Dire qu'un si bref passage en piscine seule devient un luxe me fait froid dans le dos !

Neurone perdu a dit…

bienvenue sister of night! Moi c'est le mot luxe qui me file des frissons!!!